Ne ratez pas notre grand Bric à Brac
Grande vente-expo estivale
Information pour nos adhérents
Expo-vente de Noël 2022
Notre prochain rendez-vous approche…
Quand ?
Retrouvez-nous du 9 au 19 décembre 2022 pour notre expo-vente de Noël de 10h à 19h.
Où ?
À la chapelle du Père Éternel, 9 rue du Père Éternel, 56400 Auray.
L’entrée est gratuite.
À quoi s’attendre ?
L’occasion pour vous de dénicher des cadeaux de Noël colorés et originaux, issus de l’artisanat malgache et de succomber à la magie d’un Noël exotique.
Le profit de cette vente sera entièrement dédié à la scolarisation des enfants défavorisés de Tsidiana.
Nous vous espérons nombreux car nous avons besoin de vous pour nous aider à les aider.
Exposition-vente Noël 2020
Exposition-vente – Noël 2020
Manakara : les évacuations débutent avant l’arrivée de Batsirai
Cyclone:
Manakara : les évacuations débutent avant l’arrivée de Batsirai
vendredi 4 février |
Des opérations d’évacuation d’urgence de la population ont débuté hier dans la partie est de Madagascar face à la menace du cyclone Batsirai. Après la visite du Premier ministre à Manakara hier après l’après-midi, les habitants se trouvant dans les bas quartiers de ce district ont été déplacées. Le ministère de la Population et le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) ont préparé entre autres des vivres pour apporter une assistance immédiate avant même le sinistre. La zone d’impact direct attendue du cyclone Batsirai s’étend entre Sainte Marie (région Analanjirofo) et Manakara (région Fitovinany) dès demain.
A Toamasina dans le quartier d’Andranomadio, un quartier fréquemment inondé en cas de fortes pluies de part sa situation géographique, le déplacement des habitants était à l’étude mais après la réunion entre les autorités locales, le gouverneur de la région Atsinanana, et le préfet de Toamasina, ainsi que l’Organe mixte de conception (OMC), le projet a été finalement abandonné. Ce projet de déplacement a en effet engendré une polémique. Les habitants du quartier soupçonneraient une tentative d’expropriation en prétextant un motif humanitaire. Ils sont montés au créneau et un grogne généralisée aurait été constatée dans la journée du jeudi à Toamasina.
Par mesure de prévention, les arbres qui menacent de tomber ont été élaguées dans les districts comme à Fénérive Atsianana et Soanierana Ivongo. Par ailleurs, de nombreuses réunions avec les autorités locales ont été menées dans d’autres régions et districts comme Amoron’i Mania, Vatomandry, Toamasina ou encore Analanjirofo.
La Grande Ile sous tension
La situation à Madagascar est très difficile, tant au niveau
sanitaire qu’économique.
La Grande Ile fait partie des pays les moins touchés par la pandémie (même si
les données officielles semblent largement sous-évaluées).
Mais, depuis quelques semaines, le variant sud-africain fait des ravages à
Madagascar et sature les capacités sanitaires du pays, modestes et déjà mises
à mal par la première vague de Covid-19 en 2020. Tout manque sur l’île :
manque de places dans les hôpitaux, personnel débordé, manque
d’équipements, d’oxygène et de médicaments en réanimation.
Devant la violence du nouveau variant, le gouvernement a déclaré puis prolongé
l’état d’urgence et a changé sa stratégie sanitaire qui s’appuyait jusque-là sur le
Covid Organics, un remède traditionnel à base d’artémisia. Une campagne de
vaccination devrait débuter durant ce mois de mai, dans un premier temps pour
les soignants et les personnes vulnérables.
Consulter le site du gouvernement malgache dédié à la Covid 19.
Une forte crise économique
En 2020, l’économie de Madagascar a été durement touchée par la pandémie
Covid 19, en raison de la baisse des activités touristiques, industrielles, des
exportations et de la baisse de la demande intérieure. Ceci a mis un frein aux
quatre années de croissance économique à Madagascar. Après une croissance
du Produit intérieur brut en 2019, le pays est entré en récession en 2020 avec
une diminution du PIB de 4 %.
Une grande partie de la population dépend aussi de l’activité informelle et ne
dispose donc d’aucun filet de sécurité, d’où des situations familiales très
difficiles.
A cette situation nationale tendue, s’ajoute une sècheresse exceptionnelle dans
le sud du pays qui entraine une augmentation importante du taux de misère, –
dans une région qui souffrait déjà d’une grande pauvreté – un très haut niveau
de sous-alimentation et dénutrition des enfants et un départ massif de la
population de la région.
